Savez-vous quel est l’endroit le plus pollué de la planète ?
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L’endroit le plus pollué du monde est :
1. Notre voiture,
2. Notre maison.
De là à penser que nous serions, pour beaucoup d’entre nous, plus prompts à critiquer le gouvernement pour ce qui peut se passer à l’autre bout du pays qu’à balayer devant notre porte (ou, en l’occurrence, à l’intérieur de « chez nous »), il n’y a qu’un pas.
Pour ce qui concerne la voiture, il ne s’agit le plus souvent que d’un simple problème d’aération… Encore faut-il penser à ouvrir les fenêtres de temps en temps, particulièrement en hiver où le réflexe naturel consiste à « rester au chaud » ; pour la maison, c’est beaucoup plus compliqué !
Dans une étude conduite au New Jersey, un Etat américain pas plus pollué qu’un autre, on équipa 350 personnes de moniteurs qui mesuraient constamment une vingtaine de produits chimiques présents dans l’air ambiant. En même temps, on mesura la pollution dans une centaine de cours de maison.
Cette expérience donna lieu à des constatations intéressantes du point de vue scientifique mais plutôt inquiétantes à d’autres égards :
. Les personnes qui vivaient loin des industries polluantes n’étaient pas particulièrement moins exposées que celles qui vivaient à proximité,
. Ce que nous respirons reste dans notre organisme : L’haleine de personnes ayant fait le plein de carburant comportait encore des résidus d’essence quelques heures plus tard ; une visite rapide chez le teinturier se traduisait par des traces de tétrachloréthylène dans l’haleine.
Cependant, la conclusion vraiment importante de cette étude se résume comme suit : Dans certaines maisons, le niveau de pollution était cent fois plus élevé qu’à l’extérieur.
C’est ce que Robert Dehin, l’auteur de Comment avoir une maison qui guérit, appelle « la pollution intérieure ».
Et pourquoi cette pollution représente-t-elle une menace presque plus grande que la pollution extérieure ?
D’une part, elle prend place dans un espace qui est privé, la propriété d’une personne qui en a la responsabilité.
D’autre part, le problème avec la pollution intérieure est un peu le même qu’avec les champs électromagnétiques ou le bruit : Elle est invisible et inodore. Donc, pour la plupart d’entre nous, elle n’existe pas !
C’est un peu normal. Depuis la nuit des temps, les défenses de l’homme se sont aiguisées en fonction d’un ennemi à combattre ou d’un danger imminent à fuir.
Et là ?
Pas de danger immédiat ! Pas de péril évident !
Pourquoi s’alarmer ? Je tiens bien ma maison, elle est bien calfeutrée, bien isolée. Pas de danger à l’horizon : Je peux me relaxer.
Et pourtant…
On sait bien que nos ancêtres, depuis la nuit des temps, ne s’arrêtaient pas (pour les nomades) ou ne construisaient pas n’importe où.
Certains peuples nomades installaient leur campement à l’endroit où les chiens épuisés allaient spontanément s’étendre et se fiaient à leur instinct ; avant d’entreprendre la construction d’une maison, d’un temple ou d’une cathédrale, les anciens étudiaient attentivement le terrain et notaient soigneusement la position des failles, des cours d’eau et des courants telluriques.
Les choix d’implantation de nos maisons et immeubles modernes répondent à des impératifs bien différents et nous n’avons pas toujours la possibilité de corriger les choix souvent faits par d’autres. Mais on peut quand même prendre conscience des caractères géobiologiques de nos habitations et tenter de corriger les effets des rayonnements cosmiques, des sols et du climat.
Et puis, il y a l’air que l’on respire et la manière d’aérer, la façon dont on se chauffe ou on s’éclaire, l’emplacement que l’on choisit pour son lit ou son bureau, les couleurs également et plein d’autres choses encore qui se résument en une expression : Comment donner une âme à votre maison ?
A tout cela, Robert Dehin apporte des réponses claires et précises dans son livre Comment avoir une maison qui guérit ?
Un titre très accrocheur qui incite à lire. Merci pour tous ces conseils
Trop cool merci!!!!!