Il parait qu’il s’en vend près de 500 000 flacons par jour en France, soit plus de 180 millions par an, soit encore 3 flacons par français par an.
On dit que sous leur onctuosité de surface, ils seraient agressifs pour la peau et susceptibles de provoquer des problèmes allergiques chez certaines personnes à cause de certains de leurs composants : Sodium laureth sulfaté, paraben, éther de glycol, silicone…
(Autant de composants que l’on ne trouve pas dans le savon de Marseille !)
Je ne sais pas…
Mais je me souviens très bien, par contre, de mon vieux professeur de sciences naturelles qui nous avait expliqué un jour, je devais être en 4ème ou en 5ème, que le savon ne sert à se laver que quand on ne dispose que d’autre froide ; parce que l’eau chaude, elle, provoque l’ouverture des pores de la peau qui se vident naturellement de leurs toxines et autres résidus (de transpiration, par exemple) sans qu’il soit besoin d’ajouter de produits chimiques (L’eau froide, au contraire, contracte la peau ce qui a pour effet de fermer lesdits pores).
Je me souviens tout aussi bien de cet épicier de campagne, fort peu commerçant, qui me voyant acheter du shampoing dans son échoppe, me dit, en enlevant sa casquette :
« Regarde petit, ça fait 60 ans que je me lave les cheveux au savon de Marseille et je n’ai pas un cheveu blanc »
Les malheureux ! Ils n’ont pas du connaître le progrès !
Nous, nous avons l’eau chaude ET les produits chimiques : ça, c’est le progrès !